Pierre Palmade : de nouvelles accusations dans le cadre de l’enquête pour détention de pédopornographie ©Roses Nicolas/ABACAabacapress
Dimanche, un homme accusant Pierre Palmade de posséder de la pédopornographie a été auditionné. Un deuxième homme est entendu, ce mardi 21 février, à Bordeaux par les enquêteurs de la brigade de protection des mineurs. Des vidéos sont en cours d'examen.
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Alors quePierre Palmade est assigné à résidence pour son implication dans le tragique accident du vendredi 10 février, une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour "détention d’images à caractère pédopornographique", ce samedi 18 février.

Dix jours après l’implication de l’humoriste dans l’accident de la route de la D372 en Seine-et-Marne, de nouvelles accusations pèsent sur lui. Samedi, un homme de 28 ans, se présentant comme une connaissance du comédien, a prétendu détenir des vidéos compromettantes.

L’homme accusait l’humoriste de détention d’images à caractère pédopornographique. Il affirmait avoir vu le début d’une vidéo pédopornographique sur le téléphone de Pierre Palmade au cours d’une soirée de janvier. Plus grave encore, il assurait avoir entendu l’acteur se vanter de pouvoir "disposer" de deux enfants, de sept et neuf ans.

Pierre Palmade, visé par une enquête pour "détention d’images à caractère pédopornographique"

Toutefois, le lendemain de ses accusations, alors qu’il était entendu par les enquêteurs en audition libre, l’homme s’est montré plus vague, d’après nos confrères de BFMTV. Sans preuve matérielle, il n’a pas pu étayer ses déclarations à l’encontre de l’humoriste.

L’enquête n’est pas pour autant suspendue. Dimanche et lundi, la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Pairs a procédé à des perquisitions aux domiciles de Pierre Palmade. Quels ont été les résultats de ces perquisitions ?  

Pierre Palmade : deux perquisitions dans le cadre de l’enquête

Dans le cadre de l’enquête pour "détention d'images pédopornographiques", les enquêteurs de la brigade de protection des mineurs de Paris ont procédé, dimanche, à la perquisition de l’appartement du IIIe arrondissement de Pierre Palmade. Ils y ont saisi du matériel informatique. Ce matériel est en cours d’exploitation.

Lundi 20 février, une seconde perquisition a eu lieu dans la maison secondaire de l’acteur, à Cély-en-Bière, en Seine-et-Marne. Des analyses techniques seraient également en cours.

Contactée par l'AFP, l'avocate de Pierre Palmade, Me Céline Lasek, a refusé de faire des commentaires sur les accusations proférées à l’encontre de l’humoriste dimanche 19 février.

Toutefois, depuis lundi 20 février, de nouvelles accusations ont éclaté. Elles concernent à nouveau des soupçons de détention d’images à caractère pédopornographique. Un deuxième homme prétend également détenir des vidéos compromettantes de Pierre Palmade. Qu’en est-il ?

Pierre Palmade : un deuxième homme l’accuse

Ce mardi 21 février, un deuxième homme est entendu en audition libre, à Bordeaux, par les enquêteurs de la brigade de protection des mineurs. Il accuserait Pierre Palmade de détention de pédopornographie. Dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet de Paris, les enquêteurs ont fait le déplacement jusqu’à Bordeaux pour entendre cet homme, appelé "Fabien".

Selon nos confères de BFMTV, Fabien fréquenterait le milieu homosexuel parisien et aurait partagé des soirées avec Pierre Palmade. Il dit détenir des vidéos qui montreraient Pierre Palmade en train de consulter des images pédopornographiques.

Selon Le Parisien, Fabien affirme les avoir en sa possession depuis quelques mois. Il les aurait retrouvées sur un téléphone racheté il y a deux ans à un ami de Pierre Palmade.

Ces vidéos seraient en possession des enquêteurs depuis lundi et actuellement en cours d’exploitation. Il faut désormais déterminer si Pierre Palmade est bel et bien identifiable et s’il ne s’agit pas de montages vidéo.

Si les faits de détention d'images pédopornographiques sont avérés, Pierre Palmade pourrait encourir jusqu'à cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende. Cependant, les médecins de l’hôpital Paul Brousse ont déclaré ce mardi que son état de santé ne permettait pas pour l’instant de garde à vue, rapportent nos confrères du Parisien.