Assurance-vie : 6 conseils d’experts pour éviter l’impôt
L’assurance-vie coûte parfois cher… et les gains réalisés peuvent être lourdement taxés. Fort heureusement, il existe quelques astuces pour contourner légalement l’impôt. Conseils d’expert.

Florence Legros est professeur de sciences économiques à l’université Paris Dauphine et directrice générale de l’ICN Business School.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’assurance-vie se porte bien. En octobre 2021, informe le portail Actu.fr, elle affichait une collecte nette record de 2,7 milliards d’euros. Un tel cap n’avait plus été franchi depuis septembre 2019, notent nos confrères non sans préciser qu’il s’agit ni plus ni moins du meilleur mois d’octobre de son histoire. Ceci n’est pas très étonnant : à l’inverse du Livret A, qui avait été plébiscité pendant la période la plus dure de la crise sanitaire, l’assurance-vie est particulièrement flexible. Elle permet donc de récupérer brièvement des fonds initialement placés. En théorie, à tout le moins.

Dans les faits, poursuivent nos confrères, le fonctionnement de l’assurance-vie diffère quelque peu de celui d’autres produits d’épargne… en cela que le degré de risque ainsi que l’objet du contrat dépendent "de la durée de vie humaine", d’après l’Institut national de la consommation. Surtout, il fait montre d’une souplesse sans pareille, ou presque : s’il faut effectuer un versement à l’entrée, il n’est jamais obligatoire de réitérer l’opération ensuite. 

Quelles sont les faiblesses de l’assurance-vie ?

Enfin, "la compagnie d’assurance ou l’assureur s’engage à verser un capital ou une rente à une ou plusieurs personnes (bénéficiaires) lorsque le risque survient", précise encore l'organisme, qui poursuit : "A savoir soit le décès de l’assuré soit au contraire la survie de ce dernier à un terme donné".

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Ceci étant, l’assurance-vie présente un certain nombre de faiblesses. Le rapport à l’impôt peut en être un, comme l’expliqueMieux Vivre Votre Argent. Pour l’essentiel, les gains produits par ce placement ne sont pas imposables… Sauf pour les Françaises et les Français les moins patients, ou les plus aisés. Astuces d’experts pour contourner ce problème.

Conseil n°1 - Dans l’idéal, savoir se montrer patient

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Conseil n°1 - Dans l’idéal, savoir se montrer patient

"C’est un conseil qui sonne peut-être un peu comme une évidence, mais conserver son assurance-vie au moins 8 ans permet de s’éviter une bonne partie des impôts qu’il faut théoriquement payer en cas de rachat. Il faut toujours s’acquitter des prélèvements sociaux et la franchise d’impôts n’est pas infinie, mais quand c’est possible cela demeure la meilleure solution", juge l’économiste Florence Legros pour Planet. Montrez-vous patient !

Conseil n°2 - Bien choisir son mode d’imposition

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Conseil n°2 - Bien choisir son mode d’imposition

"L’assurance-vie permet de choisir son mode d’imposition. Dans l’essentiel des cas, au moment du rachat, il est pertinent d’opter pour le Prélèvement forfaitaire unique (PFU) plutôt que l’impôt sur le revenu. Dès lors que les revenus de l’assuré sont un tout petit peu élevés - c’est-à-dire, s’ils excèdent une tranche d’imposition marginale à 12,8% - il vaut mieux choisir le PFU. En revanche, quand les revenus annuels sont inférieur à 25 000 euros, il est possible de demander une exonération d’entrée de jeu", poursuit Florence Legros pour Planet.

Conseil n°3 - Racheter une assurance-vie à faible contenu en immobilier

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Conseil n°3 - Racheter une assurance-vie à faible contenu en immobilier

"Certains contribuables ont tout intérêt à ne pas racheter trop vite une assurance-vie à fort contenu en immobilier. Il s’agit de celles et ceux qui sont d’ores et déjà assujettis à l’impôt sur la fortune immobilière où qui s’approchent dangereusement du plafond. C’est l’occasion de ne pas alourdir son impôt", estime encore Florence Legros.

Conseil n°4 - Attendre la fin de l’année

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Conseil n°4 - Attendre la fin de l’année

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