La taxe foncière va augmenter en 2023 : quelles exonérations possibles ?
Attention ! Le montant de la taxe foncière risque d’exploser en 2023. Fort heureusement pour certains propriétaires, il est possible de bénéficier d’exonérations ou de dégrèvements sous certaines conditions. L’âge en fait partie.

Aïe, aïe, aïe ! Les propriétaires ont de quoi se ronger les sangs… Puisqu’en 2023, le montant de la taxe foncière risque bien d’exploser une nouvelle fois. Une mauvaise surprise pour les propriétaires qui ont déjà payé beaucoup plus cher cette année. Comme l'explique le journal Les Echos, le projet de loi de finances ne plafonnera pas la révision des valeurs locatives, base du calcul de la taxe foncière. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé la douloureuse : la revalorisation des bases devrait être de 7% l'année prochaine. 

Une hausse de la taxe foncière a mécaniquement un impact sur d’autres impôts. Tous les prélèvements dont le calcul repose intégralement ou partiellement sur la valeur locative cadastrale du bien immobilier auquel ils sont rattachés sont concernés. C’est notamment le cas de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), dont le taux avait déjà progressé l’année passée.

Taxe foncière 2023 : sait-on à combien est chiffrée la hausse ?

Naturellement, l’impact exact de la hausse du taux de taxe foncière sur tout bien immobilier dépendra de la nature précise de ce dernier. Pour autant, il est possible de rappeler les valeurs moyennes : entre 2010 et 2020, le montant moyen de l’impôt qu’ont à payer les propriétaires a grimpé de près de 28%. Sur la seule année 2021, il a augmenté de 2,6% et de 4,7% en 2022. Sans surprise, c’est l’inflation qui est à blâmer pour cette situation toujours plus onéreuse. 

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Notons cependant que la hausse de la taxe foncière est théoriquement compensée par l’augmentation du prix des loyers. Si toutefois cela ne suffisait pas, il faut également savoir qu’il existe des possibilités de plafonnement, de dégrèvement et même d'exonération, toujours soumises à condition. La liste.

1 - Exonération : avoir plus de 75 ans

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1 - Exonération : avoir plus de 75 ans

Être âgé de 75 ans au moins au 1er janvier de l’année de l’imposition expose le contribuable concerné à une exonération totale de la taxe foncière pour le logement habité ; à condition qu’il ne le soit que par eux ou par des personnes qu’ils ont à charge, rappelle le site spécialisé de Particulier à particulier. L’exonération concerne aussi la résidence secondaire. Elle est soumise à conditions de ressources : en 2021, il ne fallait pas toucher plus de 11 120 euros pour la première part du quotient familial et plus de 2 969 euros par demi-part supplémentaire.

2 - Dégrèvement : avoir 65 ans au moins

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2 - Dégrèvement : avoir 65 ans au moins

Un dégrèvement automatique de 100 euros de taxe foncière est accordé à tout propriétaire âgé de plus de 65 ans - et de moins de 75 ans, du fait du dispositif précédemment évoqué ! - au 1er janvier de l’année d’imposition. Elle est elle aussi soumise à conditions de ressources, indique le site des impôts.

3 - Exonération : les logements neufs

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3 - Exonération : les logements neufs

Les bâtiments nouvellement construits bénéficient d’une exonération temporaire de taxe foncière ; qu’il s’agisse d’une habitation principale, secondaire ou d’un local industriel, commercial, artisanal et/ou professionnel. Le dispositif reste actif deux ans durant. Dans le second cas, cependant, l’exonération est partielle et ne porte que sur la part départementale.

4 - Dégrèvement : les logements vacants

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4 - Dégrèvement : les logements vacants

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