Interview. Kevin Razy (Fort Boyard 2020) : "C'est la consécration pour ma famille et moi-même"©FTV
Le 11 juillet prochain, les aficionados de Fort Boyard sur France 2 feront la connaissance du professeur Kévin, un nouveau personnage loufoque de la Boyard Académy. A cette occasion, l'humoriste Kévin Razy s'est confié à Planet sur cette nouvelle aventure.

Le 11 juillet prochain sera diffusé sur France 2 la 31e saison de Fort Boyard. Pour cette nouvelle édition de l'été, la production du jeu a pris le parti d'intégrer de nouveaux personnages dans le jeu dont celui du professeur Kevin de la Boyard Académy, interprété par Kevin Razy. A cette occasion, Planet a recueilli les confidences du célèbre humoriste.

  • Comment avez-vous été approché pour participer à  la nouvelle saison de Fort Boyard ?

On m'avait déjà proposé d'être participant et j'avais toujours botté en touche soit faute d'emploi du temps soit parce que je ne le sentais pas car j'ai très peur des araignées (rires). Et là, le producteur m'a proposé de participer en tant que personnage et je me suis dit : 'Ah oui, là ça peut être intéressant'. Le producteur m'a proposé, ce qui est encore plus dingue pour moi, de composer ce personnage avec lui. On a fait pas mal de réunions où on a imaginé ce que pourrait être ce personnage. On s'est arrêté sur l'histoire d'un jeune homme lambda, sans pouvoir, qui se retrouve du jour au lendemain à être professeur de la Boyard Académy. Le Père Fouras lui a demandé d'enseigner plein de choses mais il ne connaît rien. Il va toujours trouver des systèmes pour essayer de contourner et d'être partisan du moindre effort.

  • Vous avez donc créé un personnage de Fort Boyard ?

Exactement ! On part toujours d'un trait de personnalité original. J'ai toujours aimé être dans la pédagogie, essayer de vulgariser les choses pour les transmettre au plus grand nombre. J'espère que mon personnage va revenir et que les téléspectateurs vont s'identifier à lui. Pas pour le côté flemmard, mais parce que c'est un personnage qui tranche avec ceux qu'il y a déjà. C'est un Gaston Lagaffe, très maladroit. Je trouve que ça dénote pas mal et je trouve ça intéressant.

  • Vous vous identifiez à ce personnage ?

Le seul trait que j'ai en commun, c'est le côté prof. J'aime bien partager l'histoire. J'ai écrit un livre pour les 13-17 ans l'année dernière intitulé Fake News : évite de tomber dans le piège, car ça m'importe beaucoup de mettre ma petite pierre à l'édifice. Je considère que la jeunesse, c'est l'avenir. 

  • Vous regardiez Fort Boyard étant petit ?

Oui, quand j'étais plus jeune. Mes parents ont une maison de vacances à l'île d'Oléron et on allait toutes nos vacances là-bas. On regardait de loin la plage et on se disait : 'Regarde, il y a Fort Boyard'. C'était quelque chose de dingue pour nous. Sachant que je mettais déjà approché du Fort en bateau une fois, c'était un truc de dingue, mais on n'avait pas le droit de visiter. Donc, là, c'est un peu la consécration pour moi, mais aussi pour ma famille. Je crois qu'ils sont encore plus fiers que la fois où j'ai eu mon bac et mon permis de conduire (rires). Là, c'était : 'Ah mon fils a fait Fort Boyard'.

  • Comment s'est passé le tournage en pleine période d'épidémie ?

 On a fait cinq émissions et ça a duré une semaine. C'était très intense. On tourne énormément, surtout moi étant donné que j'incarne un nouveau personnage. Il y a pas mal de magnéto et de présentation à faire, mais tout s'est très bien passé car j'étais soutenu par toute l'équipe. Ils m'ont super bien accueilli et c'était un régale. Après, au niveau des mesures sanitaires, tout le monde avait son masque. On nous met du gel hydroalcoolique quand on monte dans le bateau. On met de la distance entre nous. Personne ne s'embrasse, on reste à distance. Pour le coup, les participants ne courent plus tous ensemble tout le long du Fort. Le participant qui doit faire une épreuve suit Passe-Partout tandis que les autres restent au centre avec des distances de sécurité. C'est un peu déroutant quand on a l'habitude de voir tout le monde courir mais ça s'est très bien passé.