Réforme des retraites : le scénario le plus probable en cas de dissolution de l’Assemblée
Jeudi 16 mars 2023 a lieu le vote de l’adoption de la réforme des retraites. Si la gauche prépare déjà sa contre-offensive, d’autres craignent une dissolution de l’Assemblée. Quelle serait alors la nouvelle composition de l’Hémicycle ? On vous présente le scénario le plus probable.

En 2022, les élections législatives ont attribué au gouvernement une majorité relative. Avec le projet de réforme des retraites sur le point d’être voté pour la seconde fois à l’Assemblée nationale, les risques d’une dissolution sont plus que présents. En effet, après l’adoption du texte par le Sénat samedi 11 mars, une commission paritaire mixte se réunissait le mercredi 15, journée de mobilisation contre cette réforme.

La commission a abouti à un accord sur une version commune adoptée par dix des quatorze élus ayant participé à cette commission à huis clos au Palais Bourbon. Cet accord s’est traduit par l’adoption par le Sénat ce jeudi matin du texte par 193 voix "pour" et 114 voix "contre",comme le rapporte FranceInfo.

Si cet accord devait rassurer le gouvernement, celui-ci craint toujours de ne pas être majoritaire pour le vote de la chambre basse se déroulant jeudi après-midi. Ceci étant, le président Emmanuel Macron a réuni jeudi matin les chefs des groupes parlementaires et des partis de la majorité. Ils doivent se réunir à nouveau à 12h avant le vote de l’Assemblée qui débutera à 15h.

Une dissolution de l’Assemblée nationale : quel scénario ?

Ces craintes du gouvernement concernant l’adoption de la réforme entraînent des rumeurs sur une possible dissolution de l’hémicycle. En effet, mercredi 15 mars au soir, Emmanuel Macron a réuni, à l’Elysée, Elisabeth Borne et les ministres concernés par le projet de réforme. Selon les propos récoltés par BFMTV, le président aurait fait planer "la menace d’une dissolution en cas de vote perdu" à l’Assemblée. L’opposition s’y prépare donc comme en témoigne la publication de la présidente du groupe EELV à l'Assemblée nationale, Cyrielle Chatelain. Découvrez dans notre diaporama ci-dessous ce qui se passerait en cas d’élections législatives anticipées.

Mais, que se passerait-il si une nouvelle élection législative avait lieu ? Harris Interactive, entreprise de sondage, a réalisé une étude pour le magazine Challenges. Celle-ci permet de faire des prévisions sur l’éventuel vote des Français si des élections législatives devraient à nouveau avoir lieu.

Dans la présentation du sondage, on peut lire que "les Français continuent d’estimer majoritairement que cette situation est une bonne chose (69%) car incitant les députés de la majorité à trouver des compromis avec leurs homologues d’opposition".

Vidéo du jour

Ces élections législatives changeront-elles donc réellement la donne pour le gouvernement ? Consultez le scénario possible selon Harris Interactive dans notre diaporama ci-dessous.

Le parti Ensemble

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Le parti Ensemble

En 2022, 248 sièges ont été obtenus par la majorité présidentielle. En 2023, si ce vote a lieu, le nombre de sièges est estimé entre 234 et 244. Harris Interactive note ainsi un recul.

La NUPES

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La NUPES

"Ce recul serait en faveur de la NUPES" précise l’institut de sondage. En effet, en cas d’élections législatives, entre 158 et 168 sièges seraient accordés à cette réunion de partis. En 2022, 153 sièges étaient attribués à la NUPES.

Le Rassemblement National

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Le Rassemblement National

"Le Rassemblement National connaîtrait également une croissance du nombre de ses députés" selon Harris Interactive. Ainsi, entre 91 à 100 sièges pourraient être réservés au RN contre 90 en 2022.

Les Républicains

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Les Républicains

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