Démarches administratives, climat, fiscalité… Le Portugal reste l'une des destinations préférées des retraités expatriés. Les bénéfices accordés aux Européens sont-ils toutefois encore avantageux ?

Le Portugal constitue-t-il toujours un paradis pour les retraités français ? Le cadre paraît idyllique : soleil, plage à perte de vue, coût de la vie moindre… Nombreux sont ceux à sauter le pas pour aller manger du poisson grillé au bord de la mer, tout en étant proche de la ville. D'autant que seules quelques formalités administratives sont requises, au-delà de 90 jours de séjour par an. Les ressortissants européens doivent simplement s'inscrire à la mairie afin d’obtenir la délivrance d'un certificat européen, rapporte le Journal du Net.

Ce pays européen offre en effet une belle qualité de vie et les prix y sont inférieurs de 25%, comparés à la France. Les nouveaux retraités peuvent ainsi se permettre plus facilement d'investir dans l'immobilier tout en profitant du quotidien et des loisirs. Malgré une hausse des prix ces deux dernières années, le marché immobilier reste intéressant. Le mètre carré se monte en moyenne à 3 150 euros dans le pays. En revanche, les prix ont grimpé entre 6 000 euros et 7 000 euros le mètre carré dans l'hyper centre de Lisbonne en juillet 2020, d’après Maison du Portugal.

La fiscalité est-elle par ailleurs toujours intéressante ?

Retraite au Portugal : fin de l’exonération fiscale de 10 ans

Jusqu’en avril 2021, les retraités possédant le statut de Résident Non Habituel (RNH) bénéficiaient d’une exonération fiscale pendant 10 ans sur les pensions de retraite étrangères, dont les françaises, dès qu’ils restaient sur le territoire au moins 6 mois par an. Au-delà de ce délai, le régime progressif d'imposition était alors soumis. Or, une loi de février 2020 a mis fin à cet avantage fiscal. Le nouveau régime fixe à désormais un taux d'imposition minimum de 10% sur les revenus des retraités étrangers, sans effet rétroactif.