Réforme des retraites : rachat, majoration... Tout ce qui change pour vos trimestres
Le 10 janvier, plusieurs annonces importantes ont parsemé la présentation du texte de réforme des retraites délivré par Élisabeth Borne. Si le report de l’âge légal de départ à la retraite était déjà attendu, la hausse de la durée de cotisation suscite de nombreuses questions. Voici, en détails, tout ce qui va changer dans l’obtention de vos trimestres.

C’est le dossier explosif du moment : la réforme des retraites, longtemps évoquée par Emmanuel Macron, se dévoile enfin à travers un texte riche en transformations. Alors que l’âge de départ à la retraite atteint désormais les 64 ans, la hausse de la durée de cotisation s’accélère également. Des décisions qui font grincer bien des dents, malgré des exceptions à connaître pour la cotisation de vos trimestres. Découvrez dans quels cas vous pourrez en bénéficier.

Réforme des retraites : une hausse majeure de la durée de cotisation

Avec le report de l’âge légal de départ à la retraite, l’allongement de la durée de cotisation est la mesure-phare de cette réforme des retraites. Rappelons qu’il faut actuellement 150 heures de travail payées au Smic afin de valider un trimestre et que les périodes d’inactivité ou de chômage peuvent considérablement entacher votre cotisation pour l’obtention d’une retraite à taux plein.

La réforme proposée par l’exécutif prévoit ainsi de passer de 168 trimestres aujourd’hui à 172 trimestres en 2027. Cette décision concerne la génération 1964, ainsi que les suivantes. Elisabeth Borne a toutefois assuré que la réforme des retraites permettrait néanmoins de percevoir une retraite à taux plein à l’âge de 67 ans, même pour les salariés n’ayant pas cotisé le nombre de trimestres suffisant. En effet, l’âge d’annulation de la décote ne figure pas dans la liste des changements imaginés par l’exécutif.

Réforme des retraites : des trimestres de majoration selon les situations

Selon les situations, il est, malgré tout, possible d’obtenir des trimestres de majoration. Souvent associés aux enfants ou encore à l’accompagnement de proches, ils permettent une validation supplémentaire de trimestres nécessaires pour bénéficier d’une retraite à taux plein. Grâce au dispositif des carrières longues, les périodes de congé parental sont intégrées dans ce processus, tout comme le cas de salariés mettant entre parenthèses leur emploi pour s’occuper de parents âgés ou d’enfants handicapés.

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Un maximum de quatre trimestres pourra être validé pour les parents ayant bénéficié du congé parental, en sachant que la naissance ou l’adoption d’un enfant donne déjà droit à des trimestres supplémentaires. Les travaux d’unité collective (TUC), un contrat créé en France en 1984 par le gouvernement de Laurent Fabius et abrogé depuis, font à présent partie de ces situations exceptionnelles. Les jobs étudiants et les stages restent pris en compte dans le calcul des trimestres.

Le congé parental

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Le congé parental

Le congé parental donne droit à des trimestres de majoration, en contrepartie de l’éducation de l’enfant.

L’accueil d’un enfant adopté

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L’accueil d’un enfant adopté

Comme la naissance d’un enfant, l’accueil d’un enfant adopté permet également de cumuler des trimestres de majoration.

Les périodes AVPF

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Les périodes AVPF

La réforme des retraites prévoit de valider jusqu’à quatre trimestres supplémentaires pour les périodes concernées par l’assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF).

L’éducation d’un enfant handicapé

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L’éducation d’un enfant handicapé

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