Retraite complémentaire Agirc-Arrco : comment sont fixés les taux de cotisation ?IllustrationIstock
Différents taux de cotisation s'appliquent sur votre retraite complémentaire. Comment sont-ils fixés ?

En 2019, l’Agirc et l’Arrco ont fusionné pour former un ensemble destiné à gérer votre retraite complémentaire. Dans ce cadre, la retraite par répartition permet de redistribuer immédiatement aux retraités les cotisations versées par les actifs. Les taux de cotisation des différents régimes de retraite sont, dès lors, fixés d’après des accords conclus entre les partenaires sociaux. Explications. 

Retraite complémentaire Agirc-Arrco : un système spécifique de cotisations

Depuis leur fusion, l’Agirc-Arrco ne comprend plus que deux tranches de cotisation, avec un taux de cotisation qui varie d’une tranche à l’autre. Pour les cotisations AGFF, CET et GMP, celles-ci ont été supprimées depuis le 1er janvier 2019. Le système de l’Agirc-Arrco fonctionne d’après des prélèvements de cotisations sociales salariales, qui sont, ensuite, converties en points de retraite. Des différences existent toutefois entre la cotisation qui permet d’acquérir des points de retraite et celle qui est prélevée par l’employeur sur le salaire. Pour la première, il s’agit d’un taux contractuel de cotisation alors que la seconde répond au taux d’appel de cotisation.

Retraite complémentaire Agirc-Arrco : des taux de cotisation aux règles précises

Les cotisations Agirc-Arrco sont prélevées par l’employeur et versées aux caisses de retraite complémentaires Agirc et Arrco. Leur montant est calculé en fonction d’une assiette définie par rapport au plafond de la Sécurité sociale, mais aussi à un taux de cotisation contributif et non contributif. On effectue ce calcul d’après la formule assiette de cotisation x taux de cotisations. Le taux contractuel de cotisation est utilisé pour calculer le nombre de points de retraite acquis : pour la tranche 1, il s’élève à 6,20% et, pour la tranche 2, à 17%. Les taux de cotisation sont également appelés à 127%. Il correspond à des frais visant au maintien de l’équilibre des régimes complémentaires.