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Sur les six employés de la compagnie aérienne placés en garde à vue lundi, cinq seraient syndiqués à la CGT. Ils risquent jusqu'à cinq ans de prison.

Interpellées dans le cadre de l’enquête sur les violences commises à l'encontre des dirigeants d'Air France, six personnes ont été placées en garde à vue lundi matin. Dans la soirée, un employé a ensuite été relâché et ils ne sont désormais plus que cinq ce mardi à voir leur détention se prolonger d’un délai maximal de 24 heures. Selon le Parisien, les six salariés de la compagnie aérienne travaillent dans la branche Cargo ou à Air France Industries, en tant que magasiniers ou opérateurs. Âgés de 27 à 55 ans, cinq des six salariés seraient syndiqués à la CGT, selon France Info. L’un d’eux serait même délégué au syndicat.

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D’autres interpellations pourraient avoir lieu

Mis en examen pour "violences volontaires en réunion" et "entrave au déroulement du comité d'entreprise", ils risquent jusqu’à 5 ans de prison. Par ailleurs, d’autres interpellations pourraient avoir lieu. Au total, une dizaine de salariés auraient été identifiée sur les vidéos tournées lors des violences, et ces derniers sont suspectés d’être derrière les violences commises sur des vigiles et des cadres de la compagnie, dont le directeur des ressources humaines.

Plusieurs personnalités de gauche se sont indignées suite à la prolongation de la garde à vue des employés de la compagnie. "C’est une honte", a déclaré à BFMTV ce mardi matin, Jean-Luc Mélenchon, avant d’enjoindre les salariés à "ne pas céder, à ne pas avoir peur".

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