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L'Express avait publié un éditorial intitulé "François Hollande, l'anesthésiste" le 19 août dernier, ce qui n'a pas plu au syndicat national des anesthésistes. 

"A l'hôpital, quand l'anesthésiste s'avance, c'est mauvais signe: soit une opération sérieuse vous attend, soit le corps médical a décidé de vous accompagner vers la mort.", c’est par cette phrase que commence l’article de l’Express paru le 19 août. Cet article compare François Hollande a un anesthésiste sauf que les critiques émises à l’encontre de ce dernier a touché la profession qui se sent "insultée". Dans le communiqué, le syndicat détaille ce qu’il reproche au journal :

"Il est faux de prétendre qu’un anesthésiste réanimateur 'ne veut rien changer' alors, qu’au contraire, nous voulons TOUT CHANGER pour améliorer le service rendu, mais pas au prix de la rigueur et de l’incurie actuelle".

"L’analogie consistant à laisser entendre que nos 'méthodes sont en échec' est tout aussi stupide : les méthodes d’anesthésie sont en effet parmi les plus évolutives en médecine et réussissent ! Sinon, il y a belle lurette que nous serions licenciés des blocs opératoires des hôpitaux et des cliniques ! La mortalité anesthésique a ainsi été réduite de 90 % grâce à leur professionnalisme".

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"Quant à 'la France à la traîne' : malgré les conditions qui lui sont faites, si la 'France hospitalière' n’est pas plus à la ramasse en matière de soins délivrés aux patients, c’est bien aussi en très grande partie grâce aux anesthésistes qui font tourner la machinerie hospitalière nuit et jour ainsi que les cliniques privées et n’en attendent que la juste reconnaissance et pas l’insulte !"

Le journal n’a pour l’instant pas répondu à la demande d'excuses du rédacteur en chef de l'Express et du comité de rédaction "pour avoir si maladroitement maltraité" le métier d'anesthésiste. L'hebdomadaire ne s'attendait sans doute pas à cette réaction de la part de la profession.