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La marque Soft Paris, spécialisée dans les produits coquins, a réalisé une petite étude sur l’impact du mondial dans les coucheries, avec des résultats étonnants. Par exemple, 77% des hommes sondés ont une libido augmentée les soirs de victoire. Lors de la finale, ils sont également 23% à privilégier le ballon rond face aux câlins.
Même si cette étude menée par une marque commerciale est à prendre avec quelques pincettes, elle n’est pas sans rappeler certains chiffres surprenant relevés en 2009 lors de la finale de la Champion’s League. Comme le raconte La Dépêche, neuf mois après la victoire du FC Barcelone contre Manchester United, des statisticiens ont repéré une hausse des naissances de 16% dans la capitale catalane.
Si pour la victoire barcelonaise en 2009 certains n’ont pas hésité à parler de génération "Iniesta", du nom d’un des joueurs, en France on peut clairement parler de génération 1998. Dans le livre Sciences Sociales Football Club (Broché), les auteurs montrent clairement que les prénoms des joueurs ont influencé les prénoms donnés aux bébés nés peu après cette victoire de juillet.
Sans surprise, il y a eu un engouement pour le prénom Zinedine avec une augmentation de 251% entre 1996/1997 et 1998/1999, note l’un des auteurs sur Le Plus Nouvel Obs. Idem pour les prénoms Lilian et Bixente avec respectivement une augmentation de 195% et 103%.
Pour cette édition 2018 de la Coupe du monde, on parierait plutôt sur une hausse des prénoms Kylian (Mbappé), Olivier (Giroud) ou même Adil (Rami). Une hypothèse qui reste toutefois conditionnée à une grosse variable : celle de la victoire de la France ou non en finale...
Autant dire que si vous avez un/une fan de foot à la maison, il vous sera certainement difficile d’utiliser les toilettes à la mi-temps les soirs de matchs de son équipe. C’est en effet le moment que choisissent de nombreux supporters et supportrices pour aller se soulager.
Lors de l’Euro 2012 Sportune, expliquait ainsi qu’à Cologne, la consommation d’eau avait doublé quelques secondes après le coup de sifflet de la mi-temps lors du match opposant la Mannschaft au Portugal dans les phases de poules.
La France n’échappe pas non plus au phénomène. Un sondage Opinionway et dévoilé l’année dernière dans Le Parisien montrait que pendant la pause publicitaire de grands événements, les téléspectateurs font en grande majorité autre chose, dont aller faire pipi. L’article se fait également l’écho de la Coupe du monde de football de 1998. A la mi-temps, les Parisiens avaient consommé 55% d’eau en plus !
Si les conséquences inattendues du football sur nos vessies et nos libidos prêtent largement à sourire, il y en a d'autres dont la nature ne prête pas du tout à rire. Une étude parue dans le Journal of Research in Crime & Delinquency, dévoilait qu’en Angleterre les violences conjugales augmentent pendant la Coupe du monde. Elle montrait que lorsque l’équipe nationale perd, les violences accusent une hausse de 38%. La tendance est visible pour toutes les éditions de 2002 à 2010. Selon Le Home Office britannique, en charge de la sécurité publique britannique, cela est lié moins au football qu’à la consommation d’alcool, ainsi que le relaie Madame Le Figaro.
D’ailleurs le débit de boisson élevé se fait déjà sentir pour ce mondial. Métro explique ainsi que des tenanciers moscovites s’inquiètent de l’état de leur stock de bière. En raison de la très forte demande, les réserves seraient au bord de l’épuisement. Les marques internationales auraient de leur côté mal anticipé la hausse de la demande.
Si l’on boit plus en temps de coupe du monde, il semblerait que l’on mange également différemment. La société allemande nu3 a ainsi évalué à 1,57 million le nombre de saucisses qui seront englouties par les supporters présents en Russie pendant les 64 matchs du mondial 2018 ! L’enquête estime ainsi que rien que pendant les demi-finales, pas moins de 40 000 saucisses seront consommées à chaque rencontre, rapporte Ouest France.
Les préférences culinaires des supporters peuvent prêter à sourire mais ils elles ont un impact bien réel sur l’environnement. C’est la deuxième partie de l’étude. Elle montre que cette consommation effrénée aura pour effet de produire 3056 kilos de CO2 par match de foot, pour un total de près de 200 000 kilos sur toute la compétition.
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