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Maëlys de Araujo a été tuée il y a un peu plus d'un an. Le 5 novembre dernier elle aurait du fêter son anniversaire. Ses parents sont effondrés et ils le disent.

Maëlys aurait eu 10 ans : l’hommage bouleversant de sa mère

Elle aurait eu 10 ans le 5 novembre dernier. Maëlys de Araujo, dont la vie a été fauchée dans la nuit du 27 au 28 aout 2017, manque terriblement à ses parents. Sa mère lui a d’ailleurs adressé un hommage particulièrement bouleversant sur sa page Facebook. "Il y a 10 ans, notre rayon de soleil illuminait notre vie, Maëlys tu aurais du fêter tes 10 ans aujourd’hui, le 5 novembre 2008 était l’un des plus beaux jours de ma vie", commence-t-elle avant d’évoquer les années passées auprès de l’enfant qu’elle décrit comme "exceptionnelles" et remplies "de joie, de bonheur".

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"Tu manques à ma vie, je suis brisée, j’ai tellement de haine envers ce monstre, il aurait jamais dû exister, ce monde est injuste", poursuit-elle, évoquant le principal suspect de l’affaire, Nordahl Lelandais. Il avait avoué en février 2018 le meurtre "involontaire" de Maëlys et a été mis en examen pour meurtre.

"Maëlys tu illumines le ciel maintenant, veilles sur nous mon bel ange, joyeux anniversaire mon poussin, mille bisous volants. Ton combat c’est notre combat, Force et Honneur, tu seras dans notre cœur pour l’éternité. Unis pour toujours, je t’aime de tout mon cœur", conclut Jennifer Maeco de Araujo qui illustre son message d’un clip fort de sens : des photos de sa fille défilent, accompagnées de la chanson Je te le donne, interprétée par Slimane et Vitaa.

Maëlys aurait eu 10 ans : ces 900 autres dossiers rouverts

Le maître-chien, qui a avoué les meurtres de Maëlys et d’Arthur Noyer, intéresse particulièrement les enquêteurs de la cellule Arianne. Ces derniers cherchent à déterminer s’il a pu faire d’autres victimes, comme l’indique France 3.

Au total, près de 900 dossiers ont été rouverts et sont étudiés. Certaines disparitions sont vieilles de plusieurs années. La zone d’enquête recouvre "une vingtaine de départements", explique Jean-Philippe Lecouffe, sous-directeur de la police judiciaire de la Gendarmerie nationale et superviseur d’Arianne. Pour l’heure, une vingtaine d’entre eux retiendrait spécialement l’attention des gendarmes.