Camping : prix, litige… tout ce que vous devez savoir sur la pratique IllustrationIstock
Le camping est soumis à une législation stricte. Néanmoins, entre le prix du séjour, le paiement et les litiges, comment s'y retrouver ?
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Le camping est l’occasion idéale pour passer des vacances nature et sans prise de tête… Ou presque ! Votre escapade peut vite devenir source d’ennuis. Entre le prix du séjour, les litiges et le paiement, pas facile de démêler le vrai du faux.

D’après le site entreprise.gouv.fr, à chaque camping est attribué un nombre d'étoiles, décerné après une visite du Comité français d’accréditation. Comprises entre 1 et 5, elles classent sur plus de 195 critères les établissements. De surcroît, cela détermine la surface minimale qu’on doit vous octroyer. Par exemple, pour une structure disposant de 1 ou 2 étoiles, ce sont 70m² dont vous devrez bénéficier contre 80m² pour les campings à 3 ou 4 étoiles, indique le site Radins.

Combien coûte un séjour en camping ?

Toutefois, cela ne présume en rien du coût de votre réservation. S’il existe une différence de prix entre les structures, dûe au “standing”, c'est-à-dire, au niveau des prestations proposées, les tarifs sont librement établis par le propriétaire.

D’après CampingFrance, en moyenne pour un emplacement “nu”, le prix de la nuit sera compris entre 14,90€ pour un camping non classé à 50,90€ pour un 5 étoiles.

Le valeur dépend de plusieurs facteurs. Ainsi, le prix moyen d’un emplacement disposant d’une piscine serait 54% plus élevé que dans un institut qui n’en a pas. Par ailleurs, la localisation du camping influe énormément. Le coût, en outre, peut varier en fonction du département : un emplacement “nu” pour deux personnes coûterait en moyenne 39,30€ dans le Var contre 27,40€ en Vendée.

Comment payer l’établissement de camping ?

Si la décision de partir est prise, alors il vaut peut-être mieux se renseigner sur les pratiques de paiement de ces établissements. Le site entreprise.gouv.fr rappelle que ces structures ont l’obligation d’afficher leur prix avant la conclusion du contrat de location. Pour votre réservation, le propriétaire demandera potentiellement le versement d’une somme d’argent, indique le site Radins. Cependant, pas plus de 25% du prix total de votre séjour n’est exigible à cette empreinte. De plus, le reçu du paiement partiel de votre réservation est tout à fait revendicable.

Faites attention à la qualification de cette somme : un acompte constitue un engagement définitif qui n'est pas récupérable. En revanche, les arrhes, en cas d’annulation, peuvent être retrouvées. Enfin, il est envisageable de régler une partie de la facture à votre arrivée, et de ne payer le reste que la veille de son départ.

Puis-je porter plainte ?

En toute éventualité, en période de grande affluence tout particulièrement, la qualité des sanitaires ou la propreté du site peuvent être remis en question. Or, un camping qui ne respecte pas les normes de sécurité et d’hygiène risque la fermeture.

Si vous n’êtes pas satisfait des circonstances, la formulation d’une plainte auprès du responsable des lieux s’envisage. Si rien n’est fait, la mairie peut prendre des mesures adaptées pour rétablir les normes d'hygiène.

De plus, si après considération vous estimez que la qualité des prestations n’est pas à conforme à la promesse des brochures ou du site internet, il est possible d'exiger une remboursement intégral de votre séjour.