Réforme des retraites : un accord officieux entre Emmanuel Macron et la droite AFP
La Commission mixte paritaire a commencé son examen du texte de la réforme des retraites ce mercredi 15 mars. Durant la nuit qui précédait l'ouverture de la Commission, des négociations intenses ont eu lieu entre les membre du camp présidentiel et les représentant de la droite : un accord aurait été passé, impliquant la modification de certains articles du texte. Découvrez ce qu'il en est.

Ce mercredi 15 janvier à 9 heures, la Commission mixte paritaire entamait son travail de discussion autour du texte de la réforme des retraites à l’Assemblée nationale. Cependant, les négociations en coulisses entre la majorité porteuse de la réforme et la droite ont eu lieu tout au long de la nuit de mardi à mercredi : elles se sont terminées à 4 heures ce matin. Le gouvernement et l’Elysée auraient eu une grande part de présence dans les négociations en question, comme le rapportent nos confrères du Parisien.

Plusieurs articles auraient d’ores et déjà été réécrits par les deux partis, avant même le début de la Commission mixte paritaire : la majorité comme la droite ont donc voulu s’y confronter à l’opposition un accord en main. Malgré tout, cela ne signifie pas forcément que le texte sera adopté sous cette forme. La Commission mixte paritaire n’est jamais à l’abri d’un coup de théâtre. On peut cependant se pencher sur les concessions faites pour se faire une idée du type de mesures que ce fameux accord contient.

Réforme des retraites : un accord entre le camp de Macron et la droite

Tout d’abord, une mesure dont le jeune député LR Aurélien Pradié est à l’origine a été acceptée par le camp présidentiel : le fait que nul ne soit contraint à cotiser plus de 43 ans afin de bénéficier du taux plein. La droite sénatoriale, quant à elle, a aussi su faire accepter l’une de ses préconisations, à savoir celle de la retraite à 60 ans pour incapacité permanente, ainsi que la surcote pour les mères de famille.

La retraite progressive maintenue à 60 ans a été écartée par l’exécutif, tout comme tout type de modification des modalités de l’index senior, qui sera discuté et négocié durant la Commission se tenant à l’heure actuelle.