Une centaine de cadavres de chats enterrés ou congelés : ce que l'on sait de la maison de l'horreur près de CannesIllustrationIstock
Une “maison de l'horreur” vient d'être perquisitionnée dans les Alpes-Maritimes et a révélé une centaine de cadavres de chats, enterrés ou congelés. Qu'en sait-on à l'heure actuelle ?

Macabre découverte à La Roquette-sur-Siagne, près de Cannes. Suite à une plainte déposée par une association, une centaine de cadavres de chats ont été retrouvés enterrés ou congelés dans une habitation de cette petite commune, située dans les Alpes-Maritimes. Alors qu’une cinquantaine d’entre eux étaient dissimulés sous des tuiles, d’autres, environ une soixantaine, avaient été entreposés dans un congélateur. Que sait-on sur cette nouvelle maison de l’horreur ?

Une centaine de cadavres de chats enterrés ou congelés : une maison de l’horreur

C’est une odeur pestilentielle qui a donné l’alerte à un voisin, déjà informé des agissements d’un sexagénaire nommé Guy V., interpellé et désormais placé en garde à vue. Il a, dès lors, réalisé un signalement à une petite structureassociation enquêteurs protection animale” (AEPA), qui compte quatre membres permanents, notamment sa présidente Nathalie Bassot, résidente de Grasse. L’association mène régulièrement des enquêtes de voisinage afin de guetter les traces de maltraitance animale, qui pourront l’amener à porter plainte en cas de besoin. Deux mois d’investigation auront été nécessaires pour recueillir des témoignages sur les agissements de cet homme, qui expliquait “avoir 100 chats”, dont certains étaient emmenés “dans des pharmacies pour les faire soigner”.

Une centaine de cadavres de chats enterrés ou congelés : une cagnotte mise en place

Après avoir déposé plainte pour “maltraitance et négligence animale”, Nathalie Bassot a pu assister à une enquête ouverte avant la perquisition ayant révélé “une maison de l’horreur”. L’homme placé en garde à vue résidait dans une maisonnette d’environ 40m² et possédait deux caravanes, qui lui servaient à stocker ses affaires. D’après les propos de Nathalie Bassot, rapportés par nos collègues du Figaro, “l’odeur mortuaire et d’ammoniac” était saisissante alors qu’elle se rappelle de “conditions indignes”, où “tous les meubles étaient recouverts d’excréments”. Si le préfet des Alpes-Maritimes a indiqué que l’individu “semblait souffrir d’une situation psychologique fragile”, Nathalie Bassot a été surprise de constater qu’il connaissait tous ses chats, même ceux décédés, et “semblait vraiment les aimer”. Une quarantaine de félins, en vie mais tous atteints de maladies, vont être récupérés et soignés par des associations de protection animale et une cagnotte en ligne doit être bientôt lancée.