Retraite progressive : les cas où elle peut être suppriméeIllustrationIstock
La retraite progressive est un dispositif utilisé pour mettre fin à sa carrière professionnelle en douceur. Quels sont les cas où elle peut être supprimée ?

Alors que votre 60e anniversaire approche, vous commencez à vous interroger sur la possibilité de profiter du dispositif de retraite progressive afin d’appréhender, avec moins d’inquiétude, la fin de votre vie professionnelle. En effet, dès l’âge de 60 ans, il vous est possible de réduire votre activité professionnelle en commençant à toucher une partie de votre retraite. Si des conditions demeurent requises pour en bénéficier, d’autres cas de figure entraînent sa suppression. Explications.

Retraite progressive : quelles sont les conditions ?

Pour obtenir une retraite progressive, il vous suffit d’avoir atteint l’âge de 60 ans et de justifier d’une durée d’assurance retraite d’au moins 150 trimestres, tous régimes de retraite obligatoires confondus afin de lancer le dispositif. Dans le même temps, vous devez exercer une ou plusieurs activités salariées à temps partiel ou à temps réduit. Votre durée totale de travail doit donc être comprise entre 40% et 80% de la durée de travail à temps complet ou de la durée de travail maximale exprimée en jours.

Retraite progressive : peut-elle être suspendue ?

Lorsque le processus arrive à son terme, vous pouvez envisager de mettre fin à votre retraite progressive. Pour cela, vous avez l’opportunité de reprendre une activité à temps plein. Le simple fait de retravailler de façon complète arrête le dispositif de retraite progressive, tout comme le démarrage d’un temps partiel complémentaire. La retraite progressive prend également fin si vous liquidez définitivement vos droits à la retraite. Le paiement de la fraction a aussi la possibilité d’être suspendu si vous stoppez vos activités avant l’âge légal de départ, mais aussi si vous ne répondez pas au questionnaire périodique de contrôle de la durée de l’activité à temps partiel.