Revalorisation des retraites : qui va devoir rembourser un trop-perçu ?IllustrationIstock
Le premier versement du minimum contributif a eu lieu ce lundi 9 octobre 2023. Qui va devoir rembourser le surplus ?

À partir de ce lundi 9 octobre, l’Assurance retraite verse la première pension minimale revalorisée aux retraités concernés. Suite à la réforme des retraites, cette mesure était très attendue par les retraités avec cette augmentation du minimum contributif promise par le gouvernement. Destiné aux retraités du privé possédant le taux plein, ce complément permet ainsi d’atteindre des seuils maximaux de 709 euros bruts par mois, pour moins de 120 trimestres cotisés, ou 847 euros, pour 120 trimestres ou plus. Pourtant, quelques couacs sont à l’ordre du jour. Qui va devoir rembourser le trop-perçu ?

Revalorisation des retraites : des dysfonctionnements notables

Comme l’ont expliqué nos confrères de RTL, le premier versement de la revalorisation du minimum contributif, ce lundi 9 octobre, s’accompagne de premiers dysfonctionnements. Alors que le premier seuil a fait l’objet d’une augmentation de 25 euros le 1er septembr e dernier, le second a été revalorisé de 100 euros. Ce sont, en conséquence, certains retraités polypensionnés qui vont devoir rembourser un trop-perçu, c’est-à-dire les salariés ayant travaillé dans le public et le privé. Ces derniers ont ainsi alerté l’Assurance retraite après la réception d’un courrier leur indiquant que leur pension dépassait les plafonds.

Revalorisation des retraites : un trop-perçu à rembourser ?

Dans ce contexte, le dépassement de montants constaté s’est, dès lors, élevé à des sommes très faibles, aux alentours de douze euros. Pour l’heure, l’Assurance retraite n’a pas communiqué sur le nombre de personnes concernées par cette possibilité, mais on dénombre près de six millions de retraités polypensionnés, d’après les statistiques de la Cnav. Ce n’est pas la première fois que cette revalorisation connaît des controverses, d’autant qu’elle doit, à présent, faire face à des difficultés techniques comme la reconstitution de la carrière des retraités concernés. Dans l’état actuel des choses, seuls 500 000 retraités ont reçu cette majoration alors que les autres, soit 1,2 million de personnes, vont devoir patienter jusqu'à l’année prochaine.