Botulisme : ces 6 astuces pour l’éviter en cuisine
Un mort et une douzaine de cas de botulisme ont été identifiés en France ces derniers jours après avoir ingéré des sardines servies dans un restaurant. Des cas très rares qui pointent la nécessité de rappeler les bonnes pratiques pour conserver ses aliments et les signes à surveiller.

“Un peu de moisi dans la confiture, un yaourt dont la date de péremption est dépassée depuis quelques jours”… Le sujet de la conservation des aliments est à géométrie variable, car chacun a ses méthodes pour décider si un produit est encore consommable. S’il est effectivement possible d’estimer à vue de nez ou d’oeil l’altération d’une denrée, cela n’est pas sans risque. Certains détails doivent alerter :  “sous peine de s’exposer à des dangers”, pointe le Huffingtonpost dans un récent article. Et quelques précautions peuvent éviter de gros problèmes.

Le botulisme est extrêmement rare en France, rappelle un article du site BFMTV. Pourtant, cela n'a pas évité la mort d'une personne à Bordeaux après avoir consommé des sardines servies dans un restaurant et contaminé douze autres, dont huit sont encore hospitalisées, à cause de sardines conservées en bocal mal stérilisé. 

Des risques liés avant tout à la conservation sous vide ou en conserve

“En France, les cas de botulisme sont rares, confirme pour le journal Huffingtonpost . “Ils sont majoritairement causés par une mauvaise stérilisation de conserves ou de bocaux faits maisons.” Affection neurologique grave, le botulisme alimentaire est en effet causé par une bactérie qui se développe dans un milieu sans oxygène, et qui n’est pas détruite au moment de la cuisson. Dans nos cuisines, cela concerne principalement les aliments sous vide, en conserve ou en bocal.

Vidéo du jour

Pour savoir comment conserver au mieux ses aliments, Planetvous propose un diaporama de 7 astuces pour éviter d'être contaminé par le botulisme, et ce , sous l’éclairage de Stéphanie Chevalier Lopez, interrogée par le Huffingtonpost.

Attention à la conservation sous vide ou en conserve chez soi

1/7
Attention à la conservation sous vide ou en conserve chez soi

En milieu professionnel, nous stérilisons les contenants avec du matériel spécifique et nous les testons.Je ne recommande pas les conserves "à l’ancienne comme au temps de nos grands-parents", insiste Stéphanie Chevalier Lopez, élue meilleur ouvrier de France en sécurité alimentaire en 2019, qui décrit l’action de la toxine botulique comme celle d’un "poison paralysant" très dangereux s’il atteint les voies respiratoires de la personne qui l’ingère.

Effectuer un contrôle visuel et audio de l'aliment

2/7
Effectuer un contrôle visuel et audio de l'aliment

L'experte conseille également de bien prêter attention aux aspérités potentielles sur les conserves: de la rouille, des endroits abîmés qui auraient pu altérer la stérilisation de l’objet, notamment lors de leur transport. Autre élément qui peut trahir la contamination de votre (ex) repas du jour : le bruit "Le développement bactérien à l’intérieur d’un contenant provoque un dégagement gazeux. Si, quand on ouvre une conserve ou un bocal, on entend un ‘psshhht’ comme quand on ouvre une bouteille de coca, il faut en jeter le contenu."

Ne pas faire confiance aux signaux olfactifs

3/7
Ne pas faire confiance aux signaux olfactifs

Pour faire attention à la bonne conservation des aliments dans son frigo ou ses placards, la spécialiste de la sécurité alimentaire met l’accent sur plusieurs points. En premier lieu, ne pas faire confiance aux signaux olfactifs. "Ce qui est dangereux avec les germes pathogènes - dont celui qui cause le botulisme, mais aussi la listeria ou la salmonelle - c’est qu’ils ne changent pas l’odeur du produit. Un aliment peut tout à fait être contaminé et n’avoir aucune odeur", explique-t-elle.

Consommer rapidement ses produits ouverts

4/7
Consommer rapidement ses produits ouverts

Prévisualisation prochaine diapositive

Voir la suite du diaporama