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Si lorsqu’un tel sentiment vous traverse l’esprit, l’un de vos premiers réflexes, l’une de vos premières envies, c'est de dépenser, le diagnostic est sans appel : vous êtes un consommateur émotionnel, note le site anglo-saxon Stylist.
“Les dépenses émotionnelles sont devenues de plus en plus courantes durant le confinement, alors que nous étions incapables de nous offrir d’autres récompenses, comme des expériences en plein air ou avec nos proches. Pour apaiser nos sentiments, on s’est donc tourné vers le commerce en ligne et la livraison de repas”, précise le média.
Une mauvaise journée, une prise de tête au travail, un pépin amoureux, et vous voilà prêt à vous ruer dans un magasin, une boulangerie ou un site d’e-commerce pour y chercher du réconfort “express”... Le comportement est certes humain, mais pas dénué de conséquences. “Cela peut devenir un problème lorsque la dépense régulière de grosses sommes est associée au bonheur”, explique Olivia Dornan, thérapeute, à Stylist.
Et même dans une moindre mesure, les dépenses émotionnelles grignotent de nombreux portefeuilles… et peuvent devenir un réflexe malsain pour “faire face” - en surface - aux problèmes du quotidien.
Pour Planet, Maeva, créatrice du compte Instagram “Mon Budget Bento” (et autrice du livre Mon Budget Sur Pilote Automatique), bourré d’astuces pour mieux gérer son argent et son épargne, il existe toutefois quelques moyens d’éviter ses frais, sans toutefois négliger sa santé mentale. Découvrez-les dans notre diaporama !
Pour Maeva, tout commence avec un peu d’organisation, et de clairvoyance. Si vous connaissez votre situation financière, vous serez peut-être moins enclin à dépenser à tout va… “Il y a des choses qui me donnent des frissons, raconte la jeune femme. Notamment quand quelqu’un me dit “je ne sais pas combien il me reste sur mon compte”, et que je le croise par exemple un peu plus tard dans un centre commercial ! Il faut sortir du déni.”, conseille-t-elle.
Ensuite, pour éviter les craquages intempestifs, il faut, selon Maeva, “différencier plaisir et frustration. Vous n’avez sûrement pas besoin de cette quinzième robe, ou de cette vingtième paire de chaussures, tout ça parce que vous avez passé une mauvaise journée ou que vous avez eu une dispute avec votre conjoint… Avec les achats, on se dirige vers une satisfaction immédiate, pour se faire plaisir, mais finalement, c’est pour combler une frustration. Il y a beaucoup de psychologie là-dedans. Mais ce qui est sûr, c’est que cela ne se réglera jamais avec l’argent. L’expression “shopping thérapie”, c’est ce qu’il y a de pire ! ça n'existe pas”, explique la créatrice de Mon Budget Bento.
Pour différencier, justement, plaisir et frustration, il faut guetter le déclencheur de cette envie de dépenser, note encore Maeva.
“Si le déclencheur, c’est que l’on est en train de s'ennuyer, ou que l’on est en colère, en tout cas, si c’est un sentiment négatif ou toxique, dans ce cas, ça ne sert à rien de dépenser. Au contraire, si c’est une dépense réfléchie, si ça a été préparé, anticipé, c’est un plaisir, et on peut y aller !”
Une fois que vous avez identifié votre déclencheur, il vous reste à essayer de gérer la frustration “gratuitement”.
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