SociétéLe Petit-Larousse intègre 150 nouveaux mots
L'édition 2025 a opéré à sa sélection annuelle et intègre 150 nouveaux mots qui reflètent les maux de la société et les évolutions en cours.
©Urman Lionel/ABACAabacapressSelon différents proches et sources du gouvernement, l'heure est au remaniement. Des noms circulent, et certains plus que d'autres. Parmi eux, celui de Marlène Schiappa, mais pas que..
Un remaniement pour relancer le quinquennat ? C’est la rumeur qui circule de plus en plus dans les couloirs de Matignon. Elle concrétiserait alors le lancement d'un nouveau chapitre pour le président de la République. Désireux de laisser derrière lui la période trouble de la réforme des retraites.
En première ligne pour ce remaniement : Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat chargée de l'Economie solidaire et de la Vie associative. Mais pas que... Le nom de la Premier ministre n'est pas écarté, malgré les démentis du président.
Elisabeth Borne : définitivement sauvée ?
"La Première ministre met en œuvre la politique à laquelle je me suis engagé auprès des Français depuis plus d’un an . Nous avons un bilan dont nous n’avons pas à rougir", a récemment déclaré le président pour réaffirmer son soutien àla Première ministre. Pourtant plusieurs fois visée par des rumeurs d'éviction. "Depuis plus d’un an,Élisabeth Borne a travaillé pour mettre en œuvre tout cela de manière déterminée, courageuse à la tête d’un gouvernement engagé avec une majorité relative mais qui a su bâtir des alliances", a-t-il ajouté.
Le président semble donc vanter les mérites d'Elisabeth Borne et entend bien la laisser boucler les "100 jours" d'action et d'apaisement du gouvernement. En effet, "j’ai donné un programme d’intensification, les cent jours, qu’elle est en train de mettre en œuvre", a-t-il conclu. La Première ministre serait-elle donc hors de cause ? Certains proches de l'Elysée en semblent convaincus.
Un dernier Conseil des ministres le 26 juillet
"Il y a les partisans du statu quo, qui ne veulent pas d’un remaniement comme d’une réponse à la crise et qui se servent des émeutes pour dire qu’il est urgent de ne rien changer si ce n’est effectuer un remaniement technique. Et ceux qui disent qu’il faut un grand chambardement, avec un changement de Premier ministre", confie un proche de l'Elysée. "Je ne vois pas une hypothèse de Borne partant. Après, il y a une question de nombre. On est 42, on est trop nombreux. Je vois un resserrement." juge d'un autre côté un ministre. Il faut dire que ces dernières heures sont marquées de plus en plus par des rumeurs de remaniement. Cette petite musique,vraisemblablement dans la tête de nombreux ministres, semble inéluctable et infinie jusqu'à son dénouement.
Dans tous les cas, question agenda, la fenêtre semble désormais trop courte pour envisager un remaniement au 14 juillet. Sans oublier le risque d'un nouvel embrasement des banlieux...Une seule date pourrait être envisagée : celle du 26 juillet, soit le dernier Conseil des ministres.
Marlène Schiappa : par ici la sortie ?
Très pressentie pour cette annonce de remaniement, s'il avait lieu : Marlène Schiappa. Le cumule de ses impairs en fait la victime toute désignée. En avril dernier, sa Une dans Playboy, n'est pas passée inaperçue. Et malgré sa prise de parole sur Twitter : "Défendre le droit des femmes à disposer de leurs corps, c’est partout et tout le temps. En France, les femmes sont libres. N’en déplaise aux rétrogrades et aux hypocrites". Elle ne semble pas faire l'unanimité au sein du gouvernement.Très récemment un ministre s'en est d'ailleurs repris à elle sur le sujet : "On va se taper tout l’été avec Schiappa en une de Closer ? C’est risqué d’avoir des gens comme ça incontrôlables", a-t-il martelé.
Une personnalité qui dérange à l'Elysée pour ses prises paroles polémiques dans les médias et sur son travail. La dernière en date : celle autour du fiasco de la gestion du fonds Marianne. Le fonds, créé pour lutter contre le séparatisme après le décès de Samuel Paty, dont elle avait la responsabilité fait l’objet d’une information judiciaire ouverte depuis le 4 mai dernier pour "détournement de fonds publics par négligence", "abus de confiance" et "prise illégale d’intérêts". Les aventuriers de la tribu ministérielle semblent convaincus de son évincement prochain.
