Un jour férié en plus dès 2024 ? © Niviere David/ABACAPRESSabacapress
Dans un courrier adressé au Président de la République, le député du Calvados Christophe Blanchet propose de "sacraliser" le 80e anniversaire du Débarquement. Il souhaite que le 6 juin 2024 soit "exceptionnellement férié" pour réunir jeunes et vétérans.

Le 6 juin 2024 sera-t-il férié ?C’est du moins la proposition faite par Christophe Blanchet, député du Calvados. Ce dernier, très impliqué sur les questions mémoriales, souhaiterait "sacraliser" cette date, qui marquera le 80ème anniversaire du Débarquement en Normandie.

Dans cette lettre, le député du groupe démocrate, s'émeut de l'absence de la jeunesse lors des dernières cérémonies. Selon lui, il y avait "tout simplement cours ce jour-là". Il veut donc anticiper les célébrations de 2024 qui seront "sans nul doute le dernier anniversaire décennal lors du quel nos vétérans seront encore des nôtres et pourront transmettre de vives voix leurs histoires aux jeunes générations".

Passer le relais

En libérant les élèves de leurs engagements scolaires, le député espère pouvoir les attirer aux commémorations pour célébrer les vétérans de la Seconde Guerre mondiale, perpétuer leur mémoire et leur histoire : "il nous appartient dès maintenant d'éduquer les Français à aimer la France grâce à ces moments de recueillements patriotiques", comme l’explique l’élu dans son courrier, relayé par France 3. Ces mêmes vétérans, pour la grande majorité seront centenaires en 2024. C’est pourquoi l’élu insiste : "nous ne pleurerons pas seulement ceux morts pour la France, mais nous déplorerons aussi ceux qui ne sont pas là pour continuer à transmettre notre histoire".

Ce fameux courrier, destiné aux instances exécutivesnourrit l’espoir de l’élu quant à l’aboutissement potentiel de cette proposition. "Je suis en lien direct avec les services d’Emmanuel Macron et permettez-moi de garder pour l'instant la confidentialité. Je laisse le cabinet d'Emmanuel Macron gérer les annonces qu’il pourrait faire sur ma proposition" répond Christophe Blanchet.