Impôts, franchise médicale, Gérald Darmanin… Ce qu’il faut retenir des déclarations d’Élisabeth Borne
La Première ministre était l'invitée de l’émission "Ma France" sur France Bleu ce mercredi 23 août. Face aux auditeurs elle est notamment revenue sur le pouvoir d’achat des Français et a assuré la non intention du gouvernement d'augmenter les impôts des ménages.

C'est la rentrée politique. A l'issue du premier Conseil des ministres, la Première ministre a choisi de s’exprimer via les ondes. Elle était invitée, ce mercredi 23 août dans l’émission ‘Ma France” sur France Bleu, animée par Wendy Bouchard. Dans l'après-midi, elle a répondu aux questions des auditeurs notamment proccupés par leur pouvoir d’achat. Elisabeth Borne s'est voulue rassurante, indique le site France Inter.

“Pas question d'augmenter les impôts des ménages” 

Elle a réaffirmé  la "mobilisation" du gouvernement sur les priorités des Français, en attendant qu’Emmanuel Macron clarifie sa prochaine " initiative" pour débloquer une situation politique toujours aussi complexe, souligne L'Obs  dans un récent article sur le sujet. La Première ministre   a surtout assuré qu'il n'était “pas question d'augmenter les impôts des ménages.” 

Comme cela a été évoqué dans plusieurs médias ces dernières semaines, la Première ministre a indiqué que le gouvernement n'a "pas de projet" d'augmenter les taxes sur les alcools. Elle a justifié cela en rappelant le cadre de la préparation du budget 2024, dans lequel le gouverment doit démontrer le sérieux du gouvernement dans les efforts de désendettement du pays.Tout en ajoutant que le vote s’annonçait tout de même périlleux pour l’exécutif, revient également L’obs.

La Première ministre a également réagi à la mort d’un enfant de 10 ans dans une fusillade et a affirmé que les responsables " seront punis à la hauteur du drame". Enfin, elle s’est montrée ferme sur les choix du gouvernement de ne pas recourir une nouvelle fois au chèque carburant.

Vidéo du jour

Voici, ci-après, un diaporama pour revenir plus en détails sur les principales déclarations de la Première ministre ce mercredi 23 août :

Canicule : "Il faut se préparer à des épisodes de canicule" fréquents

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Canicule : "Il faut se préparer à des épisodes de canicule" fréquents

En réaction à la récente canicule, la Première ministre Élisabeth Borne a appelé notamment à "accélérer sur l'isolation des bâtiments" face à des "épisodes de canicule qui se reproduisent de plus en plus fréquemment". "Il faut se préparer à des épisodes de canicule qui interviennent fréquemment", a prévenu la cheffe du gouvernement.

Dans le même temps, la cheffe du gouvernement a déclaré qu'il n'y avait pas de "surfréquentation" des hôpitaux du fait de la canicule, alors que 19 départements sont placés en vigilance rouge par Météo France. Elle a ajouté qu'il "y a des moyens très importants prévus pour moderniser les hôpitaux. 

Impôts, taxes : "Pas question de les augmenter"

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Impôts, taxes : "Pas question de les augmenter"

Interrogée sur la fiscalité, Élisabeth Borne a assuré qu’il n’est pas question d’augmenter les impôts des ménages. "Les impôts qui reviennent à l’État n’augmenteront pas, ce n’est pas notre philosophie." a-t-elle ajouté. Concernant les impôts qui ne dépendent pas de l'État, comme la taxe foncière, la Première ministre a déclaré que "les impôts des collectivités c’est aussi des décisions des collectivités locales". "Elles peuvent avoir la capacité de les augmenter en fonction de l'évolution de l'inflation".

Doublement des franchises médicales : "Ça fait partie des pistes"

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Doublement des franchises médicales : "Ça fait partie des pistes"

Doublement des franchises médicales :  "fait partie des pistes qui sont sur la table", "des réflexions" sur lesquelles le gouvernement "aura à se prononcer très prochainement", a admis Élisabeth Borne. "Il ne s’agit évidemment pas d’empêcher les gens de se soigner", a souligné la Première ministre, en disant vouloir "protéger à la fois les personnes très vulnérables, très modestes, et aussi les patients qui auraient des affections de longue durée ou chroniques", mais "on est un pays dans lequel on consomme plus de médicaments - par exemple plus d’antibiotiques - que nos voisins", a-t-elle fait remarquer, en estimant qu’il s’agissait d un appel à la vigilance sur une consommation de médicaments".

Carburants : "On ne s’attend pas à revoir une flambée des prix"

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Carburants : "On ne s’attend pas à revoir une flambée des prix"

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