Retraite : comment partir à 40 ans grâce à la méthode "FIRE" ? Istock
Votre retraite va-t-elle être modifiée en fonction du candidat qui sera élu président de la République le 24 avril 2022 ? Plutôt que d'attendre d'avoir plus de 60 ans, il est possible de partir en retraite dès 40 ans grâce à la méthode "FIRE". Explications.
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À quel âge partirez-vous en retraite ? Si vous avez déjà effectué vos calculs depuis plusieurs années, l’élection présidentielle 2022 pourrait rebattre les cartes. Les deux candidats qualifiés au second tour, Marine Le Pen (RN) et Emmanuel Macron (LREM), ont en effet deux visions bien distinctes de ce que seront les modalités du départ en retraite dans les prochains mois. Du côté de la candidate du Rassemblement National, l’âge du départ à la retraite ne devrait pas bouger, sauf dans certaines situations :

  • Départ à 60 ans pour certains travailleurs qui ont débuté leur carrière entre 17 et 20 ans s’ils peuvent justifier de 40 annuités.
  • Départ à 67 ans pour ceux qui auraient commencé à travailler à partir de 25 ans.

Le discours du président sortant est bien différent. Selon lui, il faut repousser l’âge de départ à la retraite à 65 ans, sans oublier de "prendre en compte les carrières longues" et "la réalité des métiers et des tâches", rapporte L’internaute.

Pour savoir qui est arrivé en tête dans votre ville : 

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Plutôt que d’attendre que le second tour de la présidentielle décide à votre place, il existe une technique pour partir en retraite à 40 ans.

Retraite à 40 ans : qu’est-ce que le mouvement "FIRE" ?

Et si vous partiez en retraite à 40 ans plutôt que d’attendre d’être sexagénaire ? C’est possible grâce à une méthode développée dans les années 1990 aux Etats-Unis. Il s’agit du mouvement  "FIRE". Il est l’abréviation de Financial Independence, Retire Early ("indépendance financière, retraite anticipée”).

L’objectif est simple : économiser et contrôler la moindre dépense tout au long de sa carrière. Une fois que vous avez amassé une somme suffisamment conséquente, il suffit de placer cet argent. Une méthode qui devrait en théorie vous permettre de quitter votre métier pour vivre de vos rentes.

Combien faut-il économiser ? Comment faut-il s’y prendre ? Voici comment fonctionne le système "FIRE".

Retraite à 40 ans : comment ça fonctionne ?

Pour espérer partir à la retraite à 40 ans, il va falloir être capable d’économiser beaucoup et radicalement. "Les adeptes de "FIRE" essaient d’épargner 50 % de leurs revenus chaque mois”, précise le site VICE. Pour ce faire, il faut chasser la moindre dépense inutile. Fini les achats de vêtements récurrents, les restaurants, les sorties dans les bars et tout autre petit plaisir du quotidien. Certains même sont contraints de retourner vivre chez leurs parents.

Mais il ne suffit pas d’économiser 50% de son salaire pendant 10 ans pour espérer quitter son travail avant 50 ans. "Il est nécessaire d’économiser au moins vingt-cinq fois le montant de ses dépenses annuelles pour devenir retraité avant l’heure”, rapporte 20 minutes.

Dernière étape pour réussir cette méthode "FIRE" : placer son argent de la manière la plus judicieuse possible. L’objectif final reste de vivre de ses rentes jusqu’à la fin de sa vie. Pour ce faire, il vaut mieux miser sur ces placements sécurisé s ou de l'immobilier

Un pari qui pourrait-être risqué en fonction des différents placements financiers que vous faites mais aussi en fonction de la situation économique mondiale. En voici quelques exemples.

Retraite à 40 ans : un pari risqué ?

La méthode "FIRE" n’est pas infaillible. En effet, comme votre avenir financier repose principalement sur des investissements, il existe différents scénarios selon lesquels vous pourriez finir sans le moindre sou. La crise sanitaire en est l’exemple.

Parmi les personnes qui ont décidé de tenter la méthode "FIRE", nombreux sont ceux qui ont décidé d’investir dans l’immobilier. Or, avec l’épidémie, le nombre de locations de AirBnb, par exemple, s'est effondré. Une situation qui a porté un sacré coup au portefeuille de ces épargnants.

Entre le réchauffement climatique, la guerre en Ukraine et toutes les autres mauvaises nouvelles que l'avenir nous réserve, "le moment ne semble pas particulièrement bien choisi pour miser son avenir sur la possibilité que l’économie mondiale fasse durablement fructifier ce qu’on épargne”, précise Vice.