VigiEau : la nouvelle plateforme pour connaître les restrictions d’eau près de chez vous IllustrationIstock
Ce mardi 11 juillet 2023, le gouvernement a lancé une nouvelle plateforme en ligne pour connaître les restrictions d'eau en vigueur dans sa commune. De quoi s'agit-il ?

Ce mercredi 12 juillet 2023, 84 départements sont en situation de sécheresse, selon le site gouvernemental Propluvia. Dans près de 66, des restrictions sur l’usage de l’eau sont en vigueur. Il faut dira que depuis l’été 2022, "hors normes", lesnappes phréatiques ne se sont pas suffisamment rechargées. 68% d’entre elles "sont en-dessous des normales de saison", expliquait Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, sur France Inter.

Sécheresse : le "plan eau" du gouvernement

C’est pourquoi, le 30 mars dernier, Emmanuel Macron a présenté un "plan eau", pour une gestion résiliente et concertée de l’eau, de 53 mesures. L’une d’entre elle concernait la possibilité pour chaque Français de suivre la carte des arrêtés préfectoraux sur l’usage de l’eau plus facilement. Or, ce mardi 11 juillet, Christophe Béchu a annoncé le lancement de VigiEau, une plateforme internet pour s’informer en temps réel sur les restrictions d’eau imposées près de chez soi.

Sécheresse : la nouvelle plateforme VigiEau  

Lancée par le collectif de citoyens LaReserve.tech et le gouvernement, la plateforme est disponible à l’adresse Vigieau.gouv.fr et bientôt vial’application de Météo France, rapporte Capital. En plus d’être accessibles aisément, les cartes disponibles sur le site sont "davantage mises à jour que celles de Propluvia", souligne Christophe Béchu.

Pour connaître la situation de sa commune, il suffit de renseigner son adresse postale pour trouver le niveau d’alerte en vigueur (vigilance, alerte, alerte renforcée, ou crise). En fonction du degré d’alerte, le site précise les mesures à prendre, qu’il s’agisse d’écogestes du quotidien ou de restrictions plus drastiques (interdiction d’arroser les pelouses, de laver son véhicule…). La plateforme rappelle que "le respect des consignes est obligatoire sous peine d’une amende de 1 500 euros".