Complémentaire santé : peut-on garder sa mutuelle d'entreprise une fois à la retraite ?IllustrationIstock
Vous partez à la retraite et vous souhaitez conserver votre mutuelle d'entreprise. Cette possibilité est-elle envisageable ?

À la fin de sa carrière, il peut parfois être compliqué de devoir réaliser les démarches nécessaires pour son départ à la retraite. Parallèlement, alors que la transformation du salaire en pension de retraite pose également la question de la perte de ressources, il est rassurant de conserver certains des avantages obtenus durant sa vie de salarié. Par exemple, il n’est pas rare de souhaiter garder sa mutuelle d’entreprise une fois à la retraite. Cette option est-elle possible ?

Complémentaire santé : conserver son contrat lors de la retraite

Comme le rapportent nos confrères du Monde, l’article 4 de la loi du 31 décembre 1989, également nommée “loi Evin”, prévoit que, lorsque les salariés partent à la retraite, ils ont le droit de conserver la complémentaire santé dont ils bénéficiaient. Dans ce cas de figure, il est important que l’employeur puisse informer dans un délai raisonnable l’assureur du départ à la retraite du salarié. Six mois seront alors disponibles pour le salarié, dès la fin de son contrat de travail, afin qu’il puisse déterminer s’il souhaite ou non conserver sa mutuelle d’entreprise. Si tel est le cas, il lui faudra en informer l'organisme par courrier recommandé.

Complémentaire santé : vérifier les conditions à la retraite

Même si vous souhaitez prolonger votre contrat avec la complémentaire santé de votre entreprise, il est toutefois nécessaire de regarder les conditions proposées. En effet, il ne s’agit pas toujours d’une bonne idée et il demeure essentiel de réaliser plusieurs calculs. Dès lors, l’employeur ne prend ici plus à sa charge la moitié des cotisations et, parallèlement, car le nouveau contrat n’est édité avec des tarifs négociés par l’employeur que durant un an. Une fois ce délai écoulé, une majoration tarifaire sera applicable. Elle s’élèvera à 25% la deuxième année et à 50% la troisième année.